L’incontinence urinaire touche bien plus de personnes qu’on ne le croit, que ce soit chez les femmes mais également chez les hommes. La plupart du temps, les personnes concernées n’osent pas en parler et pensent être les seules à vivre ce désagrément, qui peut virer au véritable enfer et amener à se replier sur soi-même.
Pourtant, en parler permet :
1) de se rendre compte qu’on n’est pas seul(e)
2) de mieux vivre la situation
3) de trouver des solutions
Causes de l’incontinence urinaire
L’incontinence urinaire peut faire suite à de nombreuses situations :
- Après une grossesse et un accouchement chez la femme (même des années après)
- Après une opération chirurgicale urinaire, digestive, du rachis, etc
- En conséquence d’une pathologie (de la prostate chez l’homme par exemple)
- Suite à un accident, une chute importante, un grand stress etc
Il existe plein d’autres causes, plus ou moins flagrantes, qui peuvent engendrer des fuites urinaires.
Pourquoi une incontinence urinaire ?
Mécaniquement, une incontinence urinaire résulte d’un déséquilibre entre la capacité à retenir ses urines et celle à vider sa vessie. Si l’une des deux forces devient supérieure à l’autre, alors un déséquilibre apparaît, se traduisant par une incontinence urinaire ou, à l’inverse, une difficulté à vider sa vessie.
Plusieurs phénomènes peuvent être l’origine de ce déséquilibre :
- Une hypomobilité de la vessie. En effet, la vessie doit être mobile, libre de toute adhérence et ne pas subir de pression des organes voisins pour pouvoir fonctionner correctement.
- Un déséquilibre dans la vascularisation et/ou l’innervation de la vessie.
- Un dysfonctionnement de l’urètre : son rôle est, entre autre, de fermer la vessie. S’il est lésé ou comprimé, ce rôle sera altéré.
- Une faiblesse du périnée.
Pourquoi l’ostéopathie en cas d’incontinence urinaire ?
L’ostéopathie va aider à réguler ces déséquilibres pour permettre au corps, et dans ce cas précis à la vessie, de fonctionner à nouveau correctement.
Grâce à des techniques douces et non invasives, l’ostéopathe va chercher à redonner de la mobilité à la vessie et au bassin afin d’assurer une parfaite vascularisation de l’ensemble de la sphère gynécologique et urinaire.
Il va également travailler sur le dos qui possède un rôle important dans le maintien et l’innervation des organes viscéraux.
Enfin, il aura une approche sur l’ensemble du corps (crâne, colonne vertébrale mais aussi membres inférieurs) pour redonner à celui-ci un équilibre complet.
Bien évidemment, il existe également des causes pathologiques « pures » qui entrainent une incontinence urinaire (défaut d’innervation, tumeur, etc). Dans ces cas-là, l’ostéopathie pourra aider à soulager mais ne pourra pas enlever la cause du problème et le résultat sera donc souvent moins flagrant.
En dehors de toute cause médicale, il faut compter environ 2 à 4 séances pour soulager une incontinence urinaire. Des résultats sont souvent visibles dès la deuxième séance… parfois même dès la première !
En complément de l’ostéopathie, il est souvent intéressant de faire une rééducation du périnée avec une sage-femme ou un kinésithérapeute.
Enfin, pour les cas les plus extrêmes qui ne seraient pas soulagés par une approche non invasive, il existe également des traitements chirurgicaux.
Après la chirurgie, l’ostéopathie permettra de travailler sur les adhérences cicatricielles et ainsi optimiser les résultats.
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